Bienvenue sur le site internet de Keih Saht Le, Le Journal de lavie culturelle Hongkongaise !
L’objectif de Keih Saht Le est de vous révéler la Culture hongkongaise foisonnante - tant celle des Arts que de la Finance - incarnée par une formidable diversité de talents, remarquable de par la richesse de ses modes d’expressions avec ses idiomes aussi pittoresques que subtils. Les articles de Keih Saht Le se destinent à tous les francophones animés par la curiosité, enthousiastes de naviguer vers de nouveaux horizons, et qui aiment à se cultiver. Keih Saht Le s'adresse à ceux qui vivent à Hong Kong, mais également à ceux qui y voyagent afin d'y développer des affaires ou pour s’adonner au plaisir du tourisme.
Pourquoi Le Journal de lavie culturelle Hongkongaise proposé ainsi à votre lecture s’appelle-t-il Keih Saht Le ?
Ici, à Hong Kong, la musique de « Keih Saht Lē » résonne dans presque toutes les conversations. Ces trois syllabes, « Keih Saht Lē » - « 其實呢 » en caractères chinois traditionnels - se disent comme une chanson débordante de vitalité. Ces mots produisent un effet revigorant, une bonne humeur irrésistible dont le langage parlé cantonais est le maître indéniable. « Keih »,« Saht » et « Lē » se chantent au même rythme, comme une valse à trois temps. « Keih » et « Saht » se prononcent sur la même note, avant d’élever la voix de deux tons pour accentuer le « Lē » final. Quel est le message transmis par cette expression ? Souvent usitée pour acquiescer, confirmer ou souligner une information, « Keih Saht Lē » peut également préparer l’interlocuteur à recevoir une précision, parfois contradictoire à l’idée énoncée auparavant. En Français, « Keih Saht Lē » se traduit par « Effectivement», « En effet », « D’ailleurs », ou par « En réalité », « Cependant ».
Par exemple : - L’équipe d’escrime de Hong Kong est talentueuse. « Keih Saht Lē » (En effet), Edgar Cheung Ka-Long est double champion olympique, à Tokyo en 2020 puis à Paris en 2024. - A l’étranger, les mets les plus connus de la cuisine du Port au Parfum sont les « dimsum ». « Keih Saht Lē » (En réalité), il y existe bien d’autres spécialités locales délicieuses comme les « eggettes » (gaufres sphériques), les tartes aux œufs, ou les « pineapple buns » (pains à l’ananas). - « Keih Saht Lē » (d’ailleurs), contrairement à ce que leur nom indique, ces pains briochés croustillants ne contiennent pas d’ananas. - La rue Queen's Road Central semble très embouteillée. « Keih Saht Lē » (Cependant, en réalité), comme le taxi connaît les raccourcis, nous arriverons dans dix minutes.
Force est de constater que l’utilisation de « Keih Saht Lē » , cette locution représentative de la dialectique vibrante de Hong Kong, est à double tranchant. « Keih Saht Lē » est tantôt la messagère d’une confirmation, tantôt l’annonciatrice d’une nuance à l’opinion exprimée au préalable. Parfois, elle invite à s’éloigner d’un cliché. Elle devient le catalyseur qui attise la curiosité, donne l’envie d’approfondir la connaissance d’un sujet. Ce faisant, l’expression « Keih Saht Lē » ne forme-t-elle pas le titre idéal de la partition éditoriale du journal de la vie culturelle hongkongaise qui s'offre à votre lecture ?
« Keih Saht Lē » (En effet), l’ambition de Keih Saht Le est de vous entraîner au coeur des conversations cantonaises afin de vous imprégner de leur vivacité, de saisir leur subtilité, de vous inciter à apprécier, savourer, cette Culture prodigieuse du Port au Parfum. Sans cesse renouvelée, celle-ci est portée par une multitude d’expressions artistiques (cinéma, musique, littérature, théâtre, calligraphie, bande-dessinée, peinture, architecture ancienne et nouvelle, stylisme, artisanat, etc.), mais pas seulement.
Un voyage au cœur de la vie hongkongaise serait bien incomplet sans évoquer aussi sa culture des affaires. Taux de change, performance du Hang Seng Index (l’indice boursier phare de la Place de Hong Kong), prix de l’immobilier, innovations financières dernier cri sont autant de thèmes chers aux Hongkongais, et dont ils ont l’habitude de discuter à tout bout de champ, même lors du « yám chàh » (« 飲茶 »: petit-déjeuner ou déjeuner comprenant thé et multiples « dimsums »), que ce soit en famille, avec des amis ou des collègues.
Il tient également à cœur de Keih Saht Le de vous emmener flâner dans les rues de Hong Kong pour en ressentir les diverses atmosphères. Sur notre route, prenons le temps de nous gorger de tous les parfums de la ville, des parfums d’humidité salée transportée par les vents marins, d'encens brûlés offerts aux divinités dans les temples, de sucre fondu aux abords des pâtisseries traditionnelles, de fumet de bambou émanant des bouchées cuites à la vapeur, au détour d’une échoppe de « street food » (cuisine de rue). Il ne faudrait pas non plus oublier de se réjouir des ambiances de fêtes colorées au gré du calendrier lunaire, etc. Tout un programme.
Bonne lecture de Keih Saht Le !
Les commentaires en réaction aux articles doivent respecter une certaine bienséance. Dans le cas contraire, ils sont supprimés.
Important : Concernant la protection des données personnelles en vigueur au 25 mai 2018 : Une newsletter est adressée à chaque nouvelle parution aux seuls abonnés de Keih Saht Le ayant fait une demande. Cette newsletter comporte une possibilité facile de désabonnement immédiat. Le fichier des abonnés, inscrits et désinscrits, n’a fait, ne fait et ne fera l’objet d’aucun commerce, exploitation ou manipulation quelconque de notre part.